Photo : Daniel Boys, Jacques Mellick et Isabelle Peru en 2010

Suite au retrait des délégations aux élus de BNV, le maire puise dans ses nouveaux soutiens pour remplacer les délégations vacantes, à savoir les élus de la liste Mellick de 2008 !

Stéphane Saint-André a déjà commencé par installer Catherine Duquenne à l'animation et aux fêtes, Estelle Pruvot à l'enseignement et la petite enfance, et Isabelle Peru à la solidarité et le public en difficulté, la jeunesse.

Après avoir donné la présidence de la commission des finances, le maire va t-il donner une délégation à Daniel Boys, ancien 1er adjoint de Jacques Mellick  ?

A suivre...

Le Jeudi 4 Avril, le conseil municipal de Béthune a voté de justesse, par 18 voix pour et 16 contre, le budget 2013 de la ville .

Le vote de ce budget à bulletin secret révèle une fois de plus une majorité au bord de l'implosion et un maire de plus en plus isolé au sein du conseil municipal.

Lors du vote de budget, le conseil municipal a par ailleurs voté une délibération pour baisser les indemnités des élus de 15 %. Le Front national est favorable à une baisse de 50% des indemnités des élus. Au conseil régional, lors du vote du budget 2012,  le groupe FN avait d'ailleurs proposé un amendement pour la baisse des indemnités de 50%, cet amendement  fût rejeté par tous les groupes politiques (PS, UMP, PCF, Verts).

Sur le fond, ce budget révèle une situation financière dramatique pour la ville de Béthune. La dette de la ville est toujours aussi élevée avec le remboursement d'emprunts toxiques, les taux d'imposition sont de plus en plus insupportables pour les Béthunois malgrès le vote d'une baisse presque symbolique de 1.63%, et enfin l'investissement à Béthune est quasi-inexistant, sur un budget de 45 millions d'euros, la ville ne pourra investir que 700 000 euros !

Après avoir occultée pendant 5 ans la situation financière dramatique de la ville, la majorité municipale est rattrapée par les faits,  la ville de Béthune est aujourd'hui asphyxiée par des dépenses de fonctionnement trop importantes pour une ville de cette strate.

On comprend mieux que la majorité municipale actuelle n'a pas rompu avec la gestion de Jacques Mellick lorsque  l'on sait que  le président actuel de la commission des finances de la ville de Béthune, Daniel Boys, n'est autre que l'ancien 1er adjoint de Jacques Mellick !

Pour sortir la ville de Béthune de cette situation financière dramatique, il faut avoir le courage et la volonté de faire des économies par des efforts et une gestion rigoureuse ! Tout d'abord cela passe par  une lutte contre les gaspillages, par exemple,  que l'imprimerie de la mairie de Béthune ne serve pas aux amis du maire qui sont candidats aux prochaines municipales, et  ensuite, il est plus que nécessaire de  baisser les frais de fonctionnement ( parc automobile de la ville, baisse des charges de personnel...).

Ces économies sont plus qu'indispensables  pour permettre à la ville de retrouver des marges de manoeuvre pour investir et pour réduire la fiscalité écrasante à Béthune.

Cependant les économies ne semblent pas à l'ordre du jour puisque, alors que la situation financière de la ville est dramatique, le maire de Béthune est favorable au futur projet du Busway, projet très couteux (250 millions d'euros) et inutile pour Béthune !

Aujourd'hui, il est plus que temps de mettre fin à cette gestion catastrophique de Béthune, j'invite donc les Béthunois à nous rejoindre pour défendre à nos côtés un projet pour la ville en 2014 avec une  gestion raisonnable, de bon sens au service des Béthunois .

Ludovic PAJOT

FN Béthune

C'est l'une des figures historiques du quartier de Catorive. Charles Brasme aime son quartier et il s'implique dans la vie démocratique en étant conseiller de quartier.

Ou plutôt, il s'impliquait, car il vient de remettre sa démission mardi 5 février.
L'histoire retiendra que c'est lors d'un conseil de quartier agité, voire houleux par moments, que Charles Brasme a démissionné. « Ce n'est plus possible. Je n'en pouvais plus. Je fais partie du conseil de quartier de Catorive depuis sa création en 2006, à l'époque où il avait été décidé que mettre sur les rails la démocratie participative dans l'ensemble des quartiers de la ville », assure Charles Brasme, un pincement au coeur, quand il évoque le quartier de Catorive. Celui qui l'a vu grandir. « Je suis un enfant de la rue du Rabat », explique celui qui a habité ensuite rue Juvénal-Bienaimé, avant de venir s'installer rue Bras de fer. À quelques mètres à vol d'oiseau de son ancienne maison. Preuve de son attachement à ce quartier qu'il définit comme le coeur historique de Béthune.
Alors quand il se rend compte que rien n'avance lors des conseils de quartier, il bouillonne. « Je n'en pouvais plus. Après chaque réunion de notre conseil, je ne dormais pas pendant deux jours tellement cela me pesait de voir que les projets restaient au point mort », explique-t-il.

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La patinoire de Béthune, fermée en 2007 par Jacques Mellick, est devenue un véritable lieu de trafics !

Cette patinoire, en très bon état lors de sa fermeture, a été fermée en 2007 en raison du projet de construction d'une nouvelle patinoire à la gare, projet qui n'a évidemment pas vu le jour en raison de la situation financière dramatique de la ville .

Le résultat c'est que depuis 2007,  les Béthunois n'ont plus de patinoire !

Le plus inquiétant c'est que le bâtiment de la patinoire a été vendu à un acheteur privé et il est devenu un véritable lieu de trafics en tout genre, juste à côté de La Rotonde et des habitations pavillonnaires du Mont-Liébaut !

Une preuve de plus de l'incompétence de Mellick lorsqu'il était maire et de son successeur Saint-André aujourd'hui !!