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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 13:00

l-avenir-de-l-artois-copie-1.jpg

En plein centre-ville, à quelques sauts de puce du beffroi, des riverains de la rue Benoîte-Vincent sont excédés. Depuis l'été dernier, ils ont l'impression de vivre l'enfer.

La rue est réputée comme calme, voire même bourgeoise. Et pourtant, les dégradations, les insultes et les menaces se succèdent.
«Le quartier a changé en juin dernier. Avant, c'était très calme. Il n'y avait pas de problème. » Une douzaine de familles de la rue Benoîte-Vincent, qui préfèrent garder l'anonymat par peur de nouvelles représailles, n'en peuvent plus. Pour eux, les problèmes ont débuté quand une nouvelle famille est venue s'installer à quelques mètres de chez eux. « Ils sont quatre enfants et font un bazar du tonnerre dans la rue. » Ils sont à bout de nerf. « Parfois, j'ai peur de ne pas contrôler ma réaction et de faire un geste que je regretterais », explique une riveraine, qui n'en peut plus de la situation. « Je suis arrivée ici en 1957, on n'a jamais connu ça. C'est invivable ! » Ces riverains de la rue Benoîte-Vincent expliquent : « Nous sommes situés entre les deux maisons des familles qui posent problèmes. On n'en peut plus, il faut que la mairie ou la police intervienne, car ça va mal finir. » Excédés par le bruit et les menaces, certaines personnes n'osent même plus sortir seules de chez elles. C'est le cas de la femme d'un voisin âgé. « C'est quand même honteux d'en arriver là. On paye des impôts pleins pot et on ne peut même pas être tranquille, en sécurité », regrette un riverain.

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Source : L'avenir de l'artois

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 22:06

zone-bleue.jpg

Alors que le  centre ville de Béthune se meurt avec la fermeture de nombreux commerces et que le stationnement est quasiment payant partout, il a été question lors du dernier conseil de quartier, de l'instauration d'une zone bleue limitée à 2 heures dans une trentaine de rues dans le centre, autour de la place Joffre, dans les environs de la gare et sur la place Foch, qui comprend l'un des derniers parkings gratuits à proximité du centre-ville !

L'instauration de cette zone bleue, aura des conséquences sur la fréquentation du  centre ville  puisque de nombreux  Béthunois et habitants des alentours, face à la pression sur le stationnement,  se tournent déjà vers  les zones commerciales où le stationnement est gratuit et illimité .

On peut ensuite s'inquiéter que cette zone bleue ne soit le commencement vers un stationnement payant par la suite dans ces rues et notamment sur la place Foch.

Les Béthunois et les riverains devront-ils encore payer pour renflouer le déficit et l'ineptie de ce parking souterrain ?

Il faut arrêter ce matraquage sur le stationnement à Béthune qui engendre la désertification du centre ville et la mort du petit commerce de proximité  !

Ludovic PAJOT

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 20:50

mairie 3

On apprend que la mairie de Béthune a imprimé des tracts politiques destinés à Michel Rodrigues, ancien maire de Leforest et président de l'association AMR, « Avenir Modernité Renouveau ». Les bulletins s'intitulent Zoom sur Leforest et évoquent les municipales de 2014.

On peut se demander alors quel est le rapport avec Béthune ?

Il n'y a évidemment aucun rapport avec Béthune sauf peut-être l'amitié entre le maire et Michel Rodrigues du temps où ce dernier était béthunois. La mairie de Béthune, Michel Rodrigues y a travaillé sous Jacques Mellick puis sous Bernard Seux, dont il était le directeur général des services quand Stéphane Saint-André en était le directeur de cabinet.

Cette impression illégale de tracts politiques en mairie de Béthune peut se traduire par l’ouverture par le parquet d’une enquête préliminaire et par la visite des policiers du SRPJ de Lille.

Les contribuables Béthunois apprécieront de payer l'impression de tracts politiques pour un ami du maire !

Source

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 14:42

detteSource : Journal du net

L'endettement d'une commune s'évalue au 31 décembre de chaque année en fonction de deux critères : l'encours de la dette, qui représente la somme que la commune doit aux banques, et l'annuité de la dette, qui équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année.

Les tableaux sur l'évolution de la dette à Béthune sont  disponibles sur le site du Journal du net en cliquant ici.

En 2008, lorsque Stéphane Saint-André et sa "pseudo majorité municipale" sont arrivés aux affaires à Béthune, ils avaient promis de mettre  fin à la  folie dépensière de l'ère Mellick (parking souterrain...) et de changer la gestion municipale !

Or, si l'on compare la dette entre 2008 et 2011, on constate que :

-L'encours de la dette est passé de 234 euros par habitant en 2008 à 410 euros en 2011 alors que la moyenne nationale est de 87 euros !

-L'annuité de la dette est passée de 6 247 000 euros en 2008 à 10 827 000 euros en 2011 (73% d'augmentation ! ).

-L'annuité de la dette par habitant en 2011 est élevée à  2243 euros  alors que la moyenne nationale est de 595 euros.

Tout comme l'ancienne majorité de Mr Mellick, en 2008, la nouvelle "pseudo majorité municipale" n'a pas pris en compte  l'importance d'une gestion rigoureuse des finances de la ville.

La municipalité, fidèle à la gestion du PS dans les villes du Pas-de-calais , n'a pas pris en considération l'importance d'une gestion rigoureuse des dépenses de fonctionnement, qui représentent une part trop importante des dépenses de la ville si l'on compare à la moyenne nationale des autres villes de cette dimension.

La diminution de la dette est primordiale, il est urgent de diminuer la pression fiscale qui pèse sur les Béthunois, qui est l'une des plus importantes de la région et qui empêche les classes moyennes de s'installer à Béthune.

Au lieu de prévoir une gestion saine des finances de la ville, la  municipalité a préféré continuer les dépenses inutiles avec, par exemple, l'opération "Béthune capital de la culture 2011" qui a coûté 4 millions d'euros aux contribuables Béthunois !

En 2014, le bilan de cette "pseudo majorité" devra être dévoilé et débattu devant les Béthunois .

Ludovic PAJOT

FN Béthune

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 15:20

CRC.png

Avant les observations du rapport de la Chambre régional des comptes qui seront mises en ligne prochainement sur ce blog, voici (ci-dessous) la synthèse de la CRC comprise dans ce rapport.

A noter que l'on attend toujours la publication de ce rapport sur le site internet de la ville de Béthune, le maire tiendra-t-il sa promesse faite lors du dernier conseil municipal ?

Ludovic PAJOT

FN Béthune

SYNTHESE
L’examen de la gestion de la commune de Béthune a plus particulièrement porté sur la
fiabilité des comptes, la situation financière, la gestion des ressources humaines, le processus
de la commande publique et deux délégations de service public : le parc de stationnement et le
centre nautique.
Des insuffisances dans la tenue, à la fois, des documents financiers et de la comptabilité ont été
détectées et devraient être corrigées. Les plus importantes affectent l’information budgétaire
et comptable, la sincérité des prévisions budgétaires, celle de la comptabilité et la
connaissance du patrimoine de la collectivité.
La période de 2005 à 2009 est caractérisée par un effort soutenu en matière d’investissements
dont le financement a nécessité une mobilisation importante d’emprunts risqués, 85 % de la
dette étant structurée. Cet encours génère un niveau d’endettement plus de deux fois
supérieur à la moyenne nationale et une progression importante des frais financiers.
Le maintien de l’équilibre de la section de fonctionnement et d’un autofinancement brut
suffisant, malgré le poids élevé et croissant des charges financières et de personnel, a été
obtenu par un recours important à la fiscalité.
La pression fiscale, notamment sur le foncier bâti, est à Béthune deux fois plus élevée que la
moyenne nationale. Ce niveau obère d’autant plus les marges de manoeuvre qu’il s’inscrit
dans un contexte de faible lisibilité des objectifs et de risques induits par la structure de
l’endettement.
Les dispositions législatives et réglementaires régissant les rémunérations dans la fonction
publique territoriale ne sont pas toujours respectées, certaines situations individuelles y
dérogeant ou les contournant. De plus la collectivité ne se conforme pas à la règlementation
relative aux heures supplémentaires, aux avantages liés à la fonction ou aux remplacements.
L’octroi d’heures supplémentaires vise parfois plus à assurer un complément de salaire qu’à
rémunérer un service fait.
Contrairement à un principe de base régissant la commande publique, la commune ne veille
pas à une analyse précise des besoins préalablement à la passation des contrats.
Le renforcement de l’expertise au sein de la direction des ressources humaines et la création
d’une cellule de gestion administrative de la commande publique devront améliorer la
régularité de gestion de ces deux secteurs importants.
Les délégations de service public du parc de stationnement et du centre nautique ont été
consenties moyennant d’importantes participations financières de la ville et de modiques
redevances des délégataires. Les conditions financières de ces contrats complexes, qui ne
préservent pas les intérêts financiers de la commune, ne correspondent pas à une gestion aux
risques et périls du délégataire. Elles opèrent de fait un transfert de charges de l’usager vers
le contribuable et ne font pas l’objet d’un suivi ni d’évaluation périodique à la hauteur des
enjeux financiers.
La globalisation de modes de stationnement de nature et d’importance diverses au sein de la
même délégation a conduit à concéder l’exploitation pour une durée de 30 ans qui n’est pas
justifiée par le montant des investissements à la charge de l’exploitant au moins pour certains
segments de la délégation.
S’agissant de la délégation du centre nautique, si le conseil municipal s’est bien prononcé sur
le choix du mode de gestion par délibération du 31 mars 2006, la chambre n’a pu apprécier la
nature et le niveau d’informations fournies pour éclairer ce choix, le rapport de présentation
n’ayant pas été porté à sa connaissance. L’objectif de gestion au moindre coût pour la
collectivité et l’usager, qui semble être à l’origine du choix de gestion déléguée, ne parait pas.

Le rapport complet de la CRC est disponible ici.

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