3 juillet 2013
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LA VOIX DU NORD- Vendredi 28 Juin 2013
Le Front national monte au front municipal
Absent jusqu'ici du débat municipal à Béthune, le Front national monte au front dans la guerre des communiqués. Ludovic Pajot, qui vient de se déclarer candidat tête de liste sans révéler les noms de ses colistiers, réagit après le rejet du compte administratif. À ses yeux, «le conseil municipal du 24 juin a marqué les esprits par une évidente ambiance de fin de règne». Pointant «l'impotence de l'équipe municipale, elle-même confortée par l'absence d'un opposition constructive réelle», Ludovic Pajot juge que«la classe politique béthunoise dans son ensemble est usée jusqu'à la corde.» Dans les états-majors locaux, on s'était habitué à tirer des plans en faisant comme si le Front national n'existait pas. Cela semble plus difficile cette fois.
Communiqué de presse de Ludovic PAJOT, responsable du Front national à Béthune
Un compte administratif rejeté, une majorité municipale déchirée, un maire minoritaire et un climat délétère...le moins que l'on puisse dire c'est que le Conseil municipal de lundi soir a marqué les esprits par une évidente ambiance de fin de règne.
C'est là la juste rétribution de l'impotence de l'équipe municipale, elle-même confortée par l'absence d'une opposition constructive réelle.
Alors que la ville avait besoin d'un nouveau souffle après la période Mellick, elle s'est enfoncée dans la sclérose avec un mandat Saint-André sous le signe du manque d'ambition, de l'inexistance de grands projets, d'une pression fiscale décourageante pour nos concitoyens, d'une vie culturelle, associative et citoyenne bridée par le manque de volonté politique...
La classe politique béthunoise dans son ensemble est usée jusqu'à la corde : qu'il s'agisse de Saint-André ou de Mellick, ces noms appartiennent déjà au passé et les élections municipales de mars 2014 seront l'occasion pour les Béthunois de se dôter d'une équipe municipale compétente, dynamique, motivée et surtout renouvelée.
Le conseil municipal de lundi a marqué la fin d'un cycle. Ludovic Pajot, tête de liste Front National à Béthune, invite dès à présent les Béthunois à soutenir sa candidature. Elu, il les défendra et construira avec eux une nouvelle ère pour Béthune.
LA VOIX DU NORD - Dimanche 23 Juin 2013
Le Front sonde les Béthunois
Actuellement un "grand sondage municipales 2014" intitulé " Les Béthunois ont la parole " tombe dans les boîtes aux lettres béthunoises. Emploi, sécurité, qualité de vie, circulation... plusieurs thèmes sont déclinés. Exemple qui sera sans doute commenté : Souhaitez-vous une consultation populaire sur le busway ? Le Front sonde et le président de la communauté d'agglomération se gratte la tête.
LA VOIX DU NORD - Dimanche 23 Juin 2013
Le pari de la jeunesse
C'est celui du FN pour les municipales en général et à Béthune en particulier."Ce n'est pas qu'un slogan comme au PS où on investit des gens de 70 ans, nous faisons le pari de la jeunesse face à des dinosaures qui se sont gavés pendant des années, on présente des jeunes qui ont les mains propres", déclarait Steeve Briois en conférence de presse."Il est temps de mettre un coup de jeune dans ce conseil municipal où certains élus sièges depuis 1977", ajoutait Ludovic PAJOT, candidat FN aux municipales à Béthune. Jacques Mellick, Bernard Seux ou Jean-Pierre Deruelle ont dû avoir les oreilles qui ont sifflé.
Avec la candidature du jeune natif de Gonnehem, Ludovic Pajot, le Front national participera aux élections municipales de 2014 à Béthune. Une première pour ce parti, qui compte faire aussi bien qu’à Hénin-Beaumont. Et en entrant au conseil municipal de Béthune, le FN vise des sièges à Artois Comm., «lieu où tout se décide» selon Steve Briois.
Au FN, pour marcher sur le chemin de la victoire, il suffira de suivre les flèches. Comprenez que dans le nouveau mode de scrutin des municipales de 2014, un système d’élection par « fléchage » permettra de désigner ceux des élus municipaux qui siégeront dans les intercommunalités. « Nous espérons entrer en force dans les agglomérations, que ce soit à la CAHC (Henin-Carvin), la CALL (Lens-Liévin) ou Artois Comm., Béthune-Bruay », annonce le secrétaire général du Front national.
Et pour parvenir à cet objectif, la stratégie sera de dresser « un bilan catastrophique des deux ans de présidence Hollande, avec ses 5 millions de chômeurs, le vrai chiffre du chômage », annonce Steeve Briois. Voilà pour l’angle national. Plus localement, le bras droit de Marine Le Pen sourit lorsqu’il regarde « le surprenant paysage politique béthunois. » Il y verrait bien le juvénile visage de Ludovic Pajot.
Une figure pas totalement inconnue puisque ce Béthunois de 20 ans, étudiant en droit et natif de Gonnehem, était le suppléant d’Aurélia Beigneux aux dernières législatives. Et depuis un an, il a gagné ses galons de responsable de la 9e circonscription, revoyant à la hausse les objectifs du FN, « 3e force politique à Béthune ! » Le jeune candidat se réfère au 1er tour des élections présidentielles. Au pied du Beffroi, en avril 2012, Marine Le Pen avait atteint les 20,93 % (Hollande 31,68 % et Sarkozy 23,45 %).
Si ce premier rendez-vous avait pour but de mettre un visage sur un nom, il faudra attendre la rentrée pour connaître le projet politique du candidat. On sait cependant que le busway, et plutôt la position de l’anti-busway, sera une locomotive du FN. « Il devrait coûter 250 millions d’euros ! En pleine crise, Béthune a-t-elle besoin d’un busway ? Non, je ne le pense pas », déclare Ludovic Pajot.
Autre credo, « la lutte contre le gaspillage, et les trop nombreuses voitures floquées Béthune, moi j’y crois ! », « le désendettement » et « un taux d’imposition insupportable. » Quant à la liste complète, Ludovic Pajot explique y travailler et pense la présenter avant la fin de l’année.
Source : La Voix du Nord
