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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 11:33

la voix du nord

D'abord un gros score aux régionales de 2010 (19 %), puis une double qualification au 2e tour

dans les cantons de Béthune en 2011, enfin un score historique de Marine Le Pen (21 %) au 1er tour de la présidentielle. Si le Front national avait déjà enregistré des percées dans les quartiers de Catorive et de la rue de Lille, les derniers scrutins montrent une implantation plus profonde de l'extrême droite dans l'électorat béthunois. Mais les têtes ont changé depuis 2011. Thomas Demanne, présent en final dans le canton de Béthune-Sud, que d'aucuns disent en disgrâce depuis, ne serait pas candidat dans la 9e circonscription comme annoncé l'an dernier pour des raisons professionnelles, fait-on savoir au FN. « Il est en école de gendarmerie. Ça n'était pas très compatible avec un engagement politique », justifie Laurent Brice. Quant à Evelyne Geronnez, traditionnelle candidate dans la 9e, elle s'est cette fois cantonnée à la 8e à laquelle Isbergues, sa commune, est désormais rattachée.

Qu'il s'agisse de Demanne, Geronnez ou, aujourd'hui, du duo Beigneux-Pajot (lire ci-dessus), l'extrême droite ne cache pas son ambition de monter une liste aux élections municipales de 2014. « On ne perd pas de vue ces élections », rapporte Laurent Brice, lui qui voit à Béthune « un peu la même équipe qu'à Hénin-Beaumont ». Allusion notamment aux divisions de la gauche. Allusion aussi à l'endettement de la commune. « On a hâte d'avoir des élus pour mettre le nez dans les finances de la ville...  », salive déjà Laurent Brice.

Il suffit simplement de regarder l'état de la pétaudière béthunoise, de se souvenir des scores du Front national, pour comprendre qu'à deux ans des municipales, l'extrême droite frappe à la porte du conseil municipal.

CH.-O. B.

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